herveguibert.net
Hervé Guibert (1955 - 1991)
Un amour photographique, Hans Georg Berger : Hervé Guibert
Les éditions Le Quai / Michel de Maule publient Un amour photographique, livre
qui contient les photos que Hans Georg Berger fit d'Hervé Guibert, le temps de leur
amitié, de 1978 à 1991.
Si le livre constitue un beau témoignage de l'amitié que partagèrent Hervé Guibert
et Hans Georg Berger, avec notamment de nombreux portraits inédits de l'écrivain,
on s'interroge sur la présence de la photo"Arles" (qui fait la couverture du livre)
qu'Hervé Guibert avait publiée en 1984 dans Le Seul visage (éditions de Minuit).
Il est étonnant que cette photo soit apparue une première fois dans Dialogue d'Images
(Hans Georg Berger / Hervé Guibert, William Blake and co, 1992) puis de nouveau dans
cet ouvrage, comme si elle avait, après la mort de l'écrivain, changé d'auteur...
On soulignera la présence (décevante, souvent approximative) des textes de
Boris von Brauchitsch qui ponctuent ce mausolée d'une amitié photo-littéraire.
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Suzanne et Louise, à la Maison de la Poésie
Par Xavier Legrand, le lundi 11 novembre 2019, à 20 heures.
Conception Colombe Boncenne & Arnaud Cathrine
https://www.maisondelapoesieparis.com/events/suzanne-et-louise-dherve-guibert/
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Les Douches Galerie, sélection Hervé Guibert PARIS PHOTO 2019 7 - 10 NOVEMBRE 2019 GRAND PALAIS -STAND C41
PARIS PHOTO
7 - 10 novembre 2019
Stand C41
Grand Palais, Paris
De 12h à 20h du jeudi 7 au samedi 9 novembre
De 12h à 19h le dimanche 10 novembre
Dossier de Presse :
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Collectif Aubervilliers - RAMDAM CENTRE D’ART à Sainte-Foy-Lès-Lyon jusqu’au 10 novembre 2019 avec le projet HERVÉ GUIBERT.
Ouverture publique : vendredi 8 novembre - 20h
Ramdam, Un centre d'art
16 Chemin des Santons, 69110 Sainte-Foy-lès-Lyon
Durée : 1h15
Plus d'informations :
http://ramdamcda.org/collectif-aubervilliers-herve-guibert
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Hervé Guibert : Potentialités de recherche et de création
16 septembre 2019 la salle C-3061 du Carrefour des Arts et sciences de l'Université de Montréal
Presque 30 ans après la mort d'Hervé Guibert, l’Université de Montréal invite à réfléchir sur le passé, le présent ainsi que le futur de son œuvre afin de la déployer dans sa transhistoricité, réfléchir à sa pertinence actuelle et à ses potentialités futures.
Organisée par Benjamin Gagnon-Chainey (Université de Montréal / Nottingham Trent University) et Alexandra Roy-Côté (Université de Montréal), cette journée d'étude réunira une communauté d'intellectuel.le.s, d'écrivain.e.s, et de chercheurs/chercheuses spécialistes de l'œuvre de Guibert et des différents enjeux qu'elle soulève, tant sur les plans de la recherche que sur celui de la création
Accueil dès 8h30 à la salle C-3061 du Carrefour des Arts et sciences de l'Université de Montréal. Gratuit et ouvert à tous.tes.
Programme
09:00 Présentation de la journée
09:10 Mot de bienvenue - Andrea OBERHUBER, Université de Montréal
09:20 Hervé Guibert : écrire et photographier la séropositivité - Jean-Pierre BOULÉ, Nottingham Trent University (Animation: Andrea Oberhuber)
10:35 Déplacements géopolitiques et questions ouvertes dans les soins et le rêve de guérison - Jean-Pierre ROUTY, MD, FRCPC (Animation: Pascale Millot)
10:50 Performativité de l'écriture guibertienne: rendre le lecteur amoureux - Claire LEGENDRE, Université de Montréal (Animation: Fanie Demeule)
12:00 DÎNER
13:00 Panel: perspectives de recherche (Animation: Gilles Dupuis)
Le patient soignant: care et réciprocité chez Hervé Guibert - Stéphanie PROULX, Université de Toronto
"Radiographie cinglante" et "rachat de la mort des gestes": Hervé Guibert, spectateur et chorégraphe - Thomas AYOUTI, Université de Toronto
14:15 Lettre à Hervé - Arnaud GENON, École Européenne de Karlsruhe (Animation: Clara Dupuis-Morency)
16:00 Table ronde: perversions, déviances et immoralités chez Guibert (Animation: Catherine Mavrikakis) - Louis-Daniel GODIN, Université de Montréal, Léonore BRASSARD, Université de Montréal et Daoud NAJM, Revue Spirale.
Le Bar Bily Kun nous accueillera ensuite dès 18h30 pour clore la journée.
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Hervé Guibert à Madrid, du 6 juin au 30 août, Fondation LOEWE
Pour sa neuvième participation à PHotoESPAÑA, la Fondation LOEWE est heureuse de présenter le travail d'Hervé Guibert, un artiste qui s'est fait un nom en tant qu'écrivain et photographe dans les milieux intellectuels à Paris dans les années 1980 et qui a laissé un important héritage photographique après sa mort en 1991, à 36 ans. En choisissant l'œuvre d'un photographe qui a consacré sa vie à une cause sociale, la Fondation LOEWE espère contribuer à combattre l'intolérance et la marginalisation qui persistent dans le monde d'aujourd'hui, ainsi qu'à prévenir le danger qui menace nos sociétés modernes de perdre certaines libertés qui ont déjà été acquises. Toutes les images de l'exposition sont cédées par la Maison Européenne de la Photographie.
Pour tous renseignements : http://www.phe.es/exposicion/herve-guibert/
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Parution de Les voix d'accès d'Hervé Guibert, Étude du dialogisme dans Le Mausolée des amants par Christopher Cavallo
Cet essai est le premier à aborder exclusivement la question du dialogisme dans l'oeuvre d'Hervé Guibert. L'étude des phénomènes de plurivocalisme au coeur du journal de l'auteur, Le mausolée des amants, permet de mettre en lumière des stratagèmes discursifs guidés par un seul leitmotiv : l'accès, accès à l'autre de soi-même, accès aux autres textes, mais aussi accès à l'autre hors-texte.
Christopher Cavallo, ancien étudiant-chercheur en Lettres Modernes (Université Nice-Sophia Antipolis), travaille aujourd'hui en tant que concepteur-rédacteur en agence de publicité (Publicis Conseil, Brand Station, etc.). Il a publié en 2013 Mépris et soupirs — Genèse de jeunesse (Les Éditions du Panthéon), son premier recueil de poèmes, et l'essai Hervé Guibert : Formes du fantasme (L'Harmattan) en 2016.
L'Harmattan, Coll. Critiques littéraires, ISBN : 978-2-343-15922-5 • 4 mars 2019 • 286 pages
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Réédition de Suzanne et Louise, Gallimard, Coll L'Arbalète, 21 mars 2019
Réédition agrémentée d'un dossier intitulé "La fabrique de Suzanne et Louise".
Suzanne et Louise fut l'un des tout premiers livres publiés par Hervé Guibert. Cet étonnant livre-objet que son auteur assimilait à un roman-photo associe, à chaque double page, un texte calligraphié et une photo. Texte et images sont consacrés à deux personnages hors normes qui donnent son titre à l'ouvrage, deux tantes de l'auteur, deux vieilles femmes seules, recluses, vivant dans un étrange hôtel particulier selon des rituels baroques d'une extrême complexité, à la limite de la folie. En contrepoint des images, le texte déroule un conte quelque peu sadique, mais qui reste pourtant très enfantin, presque naïf.
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Journée d'étude : Envers du visible : Hervé Guibert. Image et photographie Vendredi 5 avril (9h00-18h00)
Fondation de l'Allemagne - Maison Heinrich Heine, Cité Internationale Universitaire de Paris (CIUP), 27C boulevard Jourdan, 75014 Paris
Sous la responsabilité de Vincent Jacques et Claire Pagès
Journée d'étude organisée avec le soutien de la Fondation de l'Allemagne - Maison Heinrich Heine.
Écrivain et photographe, animé d’un désir de cinéma, Hervé Guibert n’a eu de cesse de questionner les images. Critique de photographies au journal Le Monde entre 1977 et 1985, il mène en parallèle une enquête sur les aveugles : le visible et la cécité, deux pôles de sa réflexion sur les images. Un travail moteur de son écriture fictionnelle, comme l’indique la quatrième de couverture de L’Image fantôme : « Ceux qui se livrent à l’écriture, sans doute, ne peuvent plus écrire comme autrefois, du temps d’avant l’image photographique, télévisuelle, cinématographique ». Dans toute son œuvre, il aura travaillé sur l’envers des images et sur les ficelles cachées du réel (aveuglement, incognito, faussaires, fictions, fantômes, etc.), sans réduire jamais le visuel au vu ou à l’aperçu, en donnant tout son sens à la notion de visible. Notre journée d’étude se propose d’interroger cette question du visible dans l’œuvre d’Hervé Guibert, sous ses aspects critique, pratique et littéraire. Qu’est-ce qu’appréhender le visible à partir de son envers, la cécité ? En quoi la critique se nourrit-elle de la fiction et vice-versa ? Entre fantasmagorie et documentaire, comment définir l’écriture hybride de Guibert ?
Intervenants : Jean-Pierre Boulé, Nottingham Trent University ; François Brunet, Université Paris Diderot ; Adèle Cassigneul, Université Toulouse Jean Jaurès ; Arnaud Genon, École Européenne de Karlsruhe ; Vincent Jacques, École d’architecture de Versailles, CIPh ; Andrei Lazar, Université Babes-Bolyai de Cluj-Napoca ; Mathieu Lericq, Université d’Aix-Marseille ; Claire Pagès, Université de Tours, CIPh ; Michel Poivert, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
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Exposition Hervé Guibert à New York
Du 6 janvier au 10 février 2019, à Callicoon Fine Arts
Callicoon Fine Arts a le plaisir de présenter une exposition de photographies d'Hervé Guibert (1955-1991). L'exposition comprend 15 épreuves prises entre 1976 et 1988, dont beaucoup n'ont jamais été exposées aux États-Unis. Les corps, en particulier le nu masculin et les autoportraits de Guibert, sont au centre de cette exposition.
Suite de la présentation en anglais :
Friends and lovers are captured on black-and-white film, seemingly demure or candid. Guibert considered himself “a suspicious practitioner” of photography. These images refrain from truth-telling, even if their apparent innocence or romanticism suggests otherwise. Iconic images of Thierry, one of Guibert’s lovers and a frequent subject, speak to this mirage — Thierry’s naked body is veiled by a floor-length gauze in two images. In one photograph, his body is tucked behind a door-gate outside of a stone home; in another, Thierry’s body is transported inside to a nondescript domestic scene. The soft materiality of body and fabric intertwine.
Guibert’s use of light and dark emphasizes entanglement of the sensory. A heightened contrast in these images accentuates the contours of ribs or the spine beneath skin, or a frame-within-a-frame found in several images. Sleeping, laying, bathing, bending bodies often have the recognizable features of their faces obscured. Light always finds the body, but not necessarily the likeness of Guibert’s subjects. His lens offers us fragments and perceptions to navigate.
Guibert’s writing extends the exploration. The Mausoleum of Lovers, translated into English for the first time by Nathanaël and published in 2014 by Nightboat Books, is comprised of Guibert’s journals from 1976 through 1991. In 2017, Semiotext(e) published Crazy for Vincent, translated by Christine Pichini but written in 1989, where Guibert narrates the unexpected death of Vincent, his lover of six years. At moments poetic, violent, and romantic, Guibert works backwards from Vincent’s death in November 1988 to the year they met. Several images of Vincent appear in the gallery, but his likeness is in constant flux between innocent child, delinquent, and moody model. In these images, bodies are the texture of Guibert’s fictional narrative, swept up in the entanglement of the self and other. Rather than offer a version of the truth, he suggests a distance innate to observation and to photography.
Hervé Guibert (1955-1991) was a French writer and photographer. A critic for Le Monde, he was the author of some thirty books, most notably To the Friend Who Did Not Save My Life, which presents an intimate portrait of Michel Foucault. Guibert became a media figure in the public dialogue around AIDS, challenging perspectives on the disease, sexuality and self-representation. Guibert also produced an important body of photographs, which was exhibited in 2011 as a retrospective by the Maison Européenne de la Photographie in Paris. A correspondent with Roland Barthes, Guibert added to the critical discourse on photography and in 1982 published a book on the subject, L’image Fantôme (Ghost Image). La pudeur ou l’impudeur, Guibert’s only film, follows the last months of his life in plenary detail. Hervé Guibert died at the age of 36 in Paris following a failed suicide attempt. His journals, The Mausoleum of Lovers, Journals 1976–1991, were published posthumously in France and an English translation appeared in 2014 (New York: Nightboat Books). Most recently, the magazine Tinted Window debuted with their entire first issue dedicated to Guibert — this issue includes the first English language translation of his text, “Flash Paper” (1984), and several texts that divulge Guibert’s lasting impact on photographic discourse and the literary community.
For further information, please contact Photi Giovanis, info@callicoonfinearts.com, 212-219-0326
Callicoon Fine Arts is located at 49 Delancey Street between Forsyth and Eldridge Streets. Gallery hours are Wednesday to Sunday, 12 to 6pm. The nearest subway stops are the B and D trains at Grand Street and the F, J, M and Z trains at Delancey-Essex Street.
http://www.callicoonfinearts.com
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Les Idoles de Christophe Honoré au théâtre de l'Odéon
Du 11 janvier au 1er février 2019
Les deux dernières décennies du XXe siècle resteront dans l’Histoire comme “les années sida”. La génération à laquelle appartient Christophe Honoré fut la première à parvenir à l’âge adulte en étant pleinement consciente de cette menace. Honoré a eu vingt ans en 1990, l’année de la mort du cinéaste Jacques Demy. L’année aussi où le chorégraphe Dominique Bagouet créa Jours étranges, dont Honoré vit trois ans plus tard une performance posthume. Bernard-Marie Koltès avait succombé un an plus tôt; un an plus tard, Hervé Guibert était emporté à son tour. Cyril Collard s’apprêtait à tourner Les Nuits fauves, sorti en 1992 – tandis que disparaissait le “ciné-fils” Serge Daney, trois ans avant la mort de Jean-Luc Lagarce... Depuis, Honoré a publié des romans ou des contes pour lecteurs de tous âges, tourné des films pour tous publics, écrit et mis en scène des spectacles, dont Nouveau Roman, où il réinventait déjà des figures d’écrivains aussi célèbres que Butor, Simon, Robbe-Grillet, Duras ou Sagan. En rendant hommage à ses six Idoles – Collard, Daney, Demy, Guibert, Koltès, Lagarce –, à travers six manières singulières d’affronter le désir et la mort en face, Honoré revient aux “jours sinistres et terrifiants” de sa jeunesse. “Un spectacle pour répondre à la question: Comment danse-t-on après?”
https://www.theatre-odeon.eu/fr/saison-2018-2019/spectacles-1819/les-idoles